Face à certaines situations, les femmes aimeraient décaler, retarder ou arrêter les règles. Cet écoulement sanguin qui survient mensuellement peut être très gênant parfois. À cet effet, il existe de nombreuses astuces de grand-mère qui seraient utiles pour contrôler l’apparition des règles. Toutefois, l’efficacité de ces méthodes n’est pas encore scientifiquement prouvée. À ce jour, plusieurs moyens de contraception agissent sur les hormones et permettent de retarder le prochain cycle menstruel. Pour en savoir plus, lisez l’article.

Contraceptifs hormonaux : Comment fonctionne-t-il ?

Si vous décidez de décaler vos menstruations avec un traitement hormonal, il importe de bien choisir le type de contraception.

Les pilules œstroprogestatives

Elles sont utilisées par de nombreuses femmes en France. En optant pour cette méthode, il faut prendre les dispositions pour ne pas rater chaque comprimé de façon journalière. L’utilisation régulière et prolongée des pilules à base d’œstrogène et de progestérone permet de retarder la survenue des règles. Par exemple, si vous souhaitez que vous que votre prochain cycle menstruel commence avec un retard de trois jours après la date prévue, il faut prendre trois comprimés supplémentaires. C’est-à-dire qu’à la fin de la prise d’une plaquette de 21 pilules, vous devez aussitôt entamer la seconde plaquette en prenant trois comprimés. Faites une pause de sept jours à l’issue de la troisième prise et vos menstruations se déclenchent quelques jours après.

Afin de stopper les menstrues pendant un mois, il suffit de prendre deux plaquettes successives. C’est-à-dire qu’après avoir terminé la première, prenez aussitôt une pilule de la nouvelle plaquette sans interruption. Grâce à cette prise immédiate, le taux d’œstrogène et de progestérone restent élevés ce qui empêche la destruction de la muqueuse utérine. Le norethisterone est une substance couramment utilisée dans la fabrication des pilules. Si vous n’avez pas envie d’utiliser un traitement hormonal, optez pour ce médicament progestatif.

Le Dispositif intra-utérin (DIU)

Encore appelé stérilet, il est inséré dans l’utérus par le médecin. Le DIU libère des hormones qui empêchent la fécondation de l’ovulation. Il réduit également la fréquence des règles ou provoque leur absence totale. Les femmes ayant des écoulements sanguins très abondants utilisent souvent cette méthode.

 L’Injection hormonale

Elle ne renferme qu’une hormone (progestérone) permettant de décaler les menstruations. Cette méthode de contraception très répandue en France est renouvelée chaque trois mois pour empêcher la libération des ovules.

L’anneau vaginal

Très souple, il est aussi inséré dans le vagin pour une durée de trois semaines. L’œstrogène et la progestérone qu’il libère empêchent le processus de l’ovulation. Afin de provoquer un retard des menstrues, il suffit d’insérer aussitôt un autre anneau après avoir retiré le précédent.

L’implant contraceptif

Sous forme de tige, il est introduit sous l’épiderme par un professionnel de la santé. Ce dispositif bloque le cycle menstruel pendant trois ans grâce à la progestérone qu’il contient.

Retarder les règles présente-t-il des risques pour la santé ?

Avant l’usage de n’importe quelle contraceptive, il est important de consulter un médecin. La majorité d’entre eux estiment que l’utilisation de la pilule, d’un médicament progestatif (norethisterone) ou de tout autre contraceptif dans le but de stopper temporairement les règles, ne présente aucun effet néfaste pour la santé. Mais, il peut dérégler le cycle menstruel ou pas. L’interruption de la pilule ou d’une autre méthode de contraception peut entraîner une grossesse.

Empêcher la survenue des menstruations, provoque quelques saignements « artificiels » appelés spottings dans le jargon médical. N’ayant aucun effet sur l’organisme, ces faibles hémorragies sont liées à l’absence des hormones naturelles. Toutefois, elles n’ont aucun incident sur l’efficacité de la pilule.